Le Conseil de l'Europe se plaint que quelques objecteurs de conscience refusant de pratiquer l'avortement n'orientent pas directement les femmes vers un "confrère" le pratiquant.

Quelle hypocrisie, quand on sait que des dizaines de milliers de femmes sont poussée directement à avorter en cas de situation difficile (familiale, fiancière...), sans jamais être informées de toutes les aides qui existent pour leur permettre de garder leur enfant et de devenir mère.

Allez faire un tour par ici...

Suis-je moi-même seulement
le fruit du désir de mes parents ?

Ma vie se réduit-elle
au projet que mes parents ont eu sur elle ?

Pourquoi celle du tout petit
qui est dans le sein de sa mère
se réduirait-elle
à ce que ses parents peuvent en imaginer ?

Comment peut-on dire à une femme :
"Je t'aime", "je compatis à ta situation", "je veux être solidaire avec toi"...
et...
"Tu ne seras pas capable d'élever un enfant", "tu ne seras pas capable de rendre un enfant heureux", "je ne t'aiderai pas à élever ton enfant", "ne compte pas sur moi pour t'aider à rendre ton enfant heureux"...

Tu as 16 ans.
Pupille de la DASS,
tu vis dans un foyer parce que ta famille d'accueil te battait...

Tu as affiché dans ta chambre la première échographie de celui que tu appelles déjà "mon bébé"...
et que tu aimes déjà.

Pour lui ou elle tu veux le meilleur. Tu veux être la maman présente et douce que ta mère n'a pas su être pour toi.
Mais dans ta situation de lycéenne pupille de la DASS cela n'est pas facile.

Qu'ont fait ceux de ton entourage pour t'aider à accomplir ce que tu désirais ?

Ton copain :
"Si tu le garde je te quitte."
La directrice du foyer :
"C'est le bébé ou le foyer."
La DASS :
"La loi ne vous estime pas capable d'élever votre futur enfant, ce pourquoi nous le placerons en famille d'accueil quelques mois après sa naissance."
Du Planning Familial tu ressors au bout de quelques minutes avec un rendez-vous pour un avortement.

Tu as 4 jours pour t'y "préparer".

Souvent, les personnes qui essaient de défendre la vie de ces êtres humains encore dans le sein de leur mère, sont accusés, dès les premières phrases, de "pro-vie culpabilisateurs"...

Comme si le sentiment de culpabilité de ceux qui ont supprimé une vie humaine méritait plus de respect qu'une vie humaine entière...

Bien évidemment que la DASS préfère que tu avortes,
toi qui est mineure.
Ça lui coûtera moins cher
que de t'aider à garder ton bébé

que pourtant tu aimes déjà...

On se scandalise de nos prédécesseurs qui pensaient
qu'un homme pouvait avoir droit de vie et de mort sur un autre...
Et on défend aujourd'hui cette possibilité d'avoir un droit de vie,
et de mort surtout,
sur certaines catégories d'êtres humains...

La peine de mort existe encore en France.
Environ 300 000 êtres humains sont chaque année condamnés à mort.
Motif : "N'a pas sa place parmi nous."

N'est-il pas normal qu'un crime soit commis
dans l'ombre
dans l'anonymat
avec d'énormes prises de risques pour le criminel et ses complices ?

Avant la légalisation, la décision d'avorter appartenait bien plus à la femme qu'aujourd'hui.

La loi a ouvert la voie aux pressions.

Ils ont la loi pour eux ceux qui ne veulent pas aider cette femme à assumer son enfant.
Ils la pressent de mettre un terme à la VIE de SON ENFANT,
même lorsqu'elle aimerait le garder et être aidée à le garder.

La légalisation n'a fait qu'étendre la détresse.
Aujourd'hui, au lieu de se retrouver avec une grossesse (c'est-à-dire un nouvel être dans son ventre)
non désirée, on se retrouve avec, souvent, une grossesse difficile à assumer et
DES PRESSIONS DE TOUTES PARTS POUR METTRE FIN A CETTE GROSSESSE,
et plus aucun soutien pour aider à vivre cette grossesse.

La femme est encore plus seule qu'avant.

Pourquoi souvent le médecin ne propose-t-il pas d'autres alternatives que l'avortement ?
Parce que c'est la solution qui lui fait gagner le plus facilement le plus d'argent.

Notre facteur national, Olivier Besancenot, affiche ce très beau slogan :

Nos vies valent plus que leurs profits

Tout à fait d'accord...
La vie des tout petits vaut plus que les profits des avorteurs...

De la même manière, on pourrait dépénaliser le meurtre des personnes nées aussi...

Allez, et le vol...

Il y a bien 300 stars prêtes à déclarer qu'elles ont déjà volé un truc...
Si, faites un effort... Ne serait-ce qu'un bonbon à l'école...

Cela permettrait à des milliers de personnes qui volent au prix de leur vie parfois de le faire sans danger, en toute légalité...

Et si 300 personnes connues, bien en vue, publiaient un manifeste déclarant consommer régulièrement de la drogue et réclamaient sa dépénalisation ?

Peut-être que ça marcherait...

Peut-être que notre ministre de la santé aurait pitié à cause de tout ce qu'elles risquent en se procurant de la drogue illégalement ?

Tu me demandes de te prêter MON ventre pendant neuf mois
pour pouvoir vivre ensuite toutes les années de ta vie ?

Tu rêves ?

Nan, il est à MOI ! J'te l'prêterai pas ! Rends-moi MON utérus bien chaud et douillet ! Va coucher dehors ! Tu vas en crever ? J'm'en fous, mon utérus il est à MOI ! Dégage ! ME prends pas MON bien que JE POSSEDE ! Dehors l'étranger ! Tu te croyais invité ? Nan, t'es chez MOI ici ! MOI ! MOI ! MOI !

Il faudrait alors prendre un peu plus soin de ses affaires et veiller à ce que personne n'y entre !

A qui adressez-vous ce message, militantes pour l'avortement libéralisé ?
Aux médias ? Aux hommes politiques ? A ceux qui défendent la vie dès son commencement ?

Mais ce ne sont pas eux qui vous ont "emprunté" votre ventre...